L'évaluation préalable de l'exploitant de drone revêt une importance cruciale dans ce contexte. Avant tout vol, il incombe à l'exploitant de déterminer si les conditions du survol pourraient entraver l'exercice des droits du propriétaire. Cela devient particulièrement pertinent dans le cas de vols à très basse hauteur où le risque d'impact sur la vie privée du propriétaire est plus élevé.
En cas de doute quant à l'impact potentiel sur les droits du propriétaire, la coordination directe avec ce dernier est fortement recommandée. Cette démarche proactive permet d'établir un dialogue constructif et de résoudre toute préoccupation liée au survol des propriétés privées.
La réglementation vise ainsi à équilibrer l'utilisation croissante des drones avec le respect des droits individuels. En encourageant une approche collaborative entre les exploitants de drones et les propriétaires, elle cherche à minimiser les conflits potentiels tout en favorisant une utilisation responsable de cette technologie émergente. Il appartient à chaque acteur de jouer un rôle actif dans la préservation de l'équilibre entre l'innovation technologique et le respect des droits fondamentaux.